Live Report - Le Grand Incendie (Truckfighters, Glowsun, We Hunt Buffalo,Witchrider, Montecharge) | Lyon 2016



17.30, je me réveille tout embrumé pour réaliser que c’est bientôt  l’heure du festival Le Grand Incendie

Ni une ni deux me voilà parti en direction de Bron et du Jack Jack lieu du concert.
C’est avec un grand dépit que j’arrive trop tard pour voir le set des lyonnais de Montcharge. Ces gars font un stoner puissant et de qualitay je vous laisse juger (https://www.youtube.com/watch?v=vMDM4Fy7HVg&t=0s)

A peine arrivé à Lyon voilà que Glowsun déboule sur scène. Du stoner doom bien psyché comme il faut on comprend pourquoi les gars sont les cadors de notre scène. Les titres s’enchainent emmenant l’auditeur toujours plus haut dans un état cathartique que le grand OM n’aurait pas dénié.

Witchrider arrive. Je dois avouer que je n’étais pas familier de ce groupe et ma foi ils m’ont surpris. Ces autrichiens jouent un stoner très typé garage rock, ou un garage rock typé stoner à vous de voir. Le groupe a une sacré présence scénique que ça soit la complicité entre leurs membres ou avec le public conquis à coupe de trinquage d’écocup débordantes de mousse et aux cris de ‘ yeah man !!’

Le groupe pour lequel j’attendais beaucoup de choses et que je voyais pour la première fois en France arrivait enfin : We Hunt Buffalo. Déjà le chanteur déboule avec un tee shirt de Greenleaf : en voilà un bon présage ! Quoi dire sinon à part le public conquis à coup de batterie percutante de Brandon Carter, du jeu de basse de showman de Brendan Simpson  , du chant maitrisé de Ryan Forsythe . Magique ! A noter la clôture du set du groupe sur du bon vieux Kyuss (Thumb pour être précis).

Tout était mis en place pour que Truckfighters détruisent tout sur scène. La première chose qui m’a frappé est la taille du set de pédales de Dango,  bien touffu. Truckfighters s’il est question principalement d’Ozo et Dango la différence sur scène entre les deux est assez dingue. Là où Dango passe son temps à sauter, tourner, se déhancher de toutes les manières possibles et imaginables, Ozo lui va plutôt haranguer le public ou son batteur a donné son maximum. Deux écoles en somme. Le set se déroule tout seul  on ouvre sur du Mind Control puis du Atomic. A noter la classe de Dango qui fait finir son solo à un fan en lui demandant de frapper les cordes à sa place. Le concert passe trop vite, les suédois emportent le public comme une lame de fond et nous laisse groggy une fois le concert terminé.

Je tenais à remercier les gars de l’œil de Néron qui pour une première édition ont mis la barre très haute et produit un festival de très grande qualité ! On espère que cette édition sera suivie d’une petite sœur l’année prochaine !!