Jungle City - III | Review



Après vous avoir proposé une visite de la scène retro rock suédoise avec le nouvel opus d’Asteroid, nous poursuivons cette fois encore notre aventure au parfum 70’s mais cette fois ci de l’autre côté de la Planète : L’Australie.

Jungle City est un groupe dans lequel on ressent un profond respect et l’influence de cette scène rock des années seventies mais il n’en fait pas un bête copier / coller loin de là. Le groupe ajoute tout au long de cet album sobrement nommé ‘III’ des touches blues et psychédéliques du plus bel effet.

Si les titres Stoneylove avec son ouverture à la Led Zeppelin, et All I Need sont une ode à cette période bénie du rock, le groupe sait montrer qu’il sait faire également quelque chose de plus moderne. Sexwitch est bouffés psychédéliques à souhait et I Won’t Bother a un petit son Red Fanguien du plus bel effet.
Si après ce début en trombe, votre moitié montre des signes d’énervement, faites-lui écouter Cannibal. Non il ne s’agit pas d’un titre vous vantant les mérites de l’anthropophagisme, mais étrangement de la ballade romantique de l’album.

I Want You se démarque comme étant le titre..sexuel de l’album (désolé j’ai pas trouvé un meilleur adjectif). La basse super groovy de Kaileb Rothwel et la mélodie de la guitare toute en délicatesse représentent à merveille la phase de séduction, puis par la suite l’explosion rock, plus énervé et compacte, la passion. Chapeau les gars, merci de m’avoir fait chroniquer ma première chanson interdite au -18...

On se calme, on se remet de nos ardeurs et on écoute le titre blues de l’album Ghost….enfin par pour longtemps car les australiens ont décidés de ponctués ici et là des riffs rock cassant l’ensemble et rappelant qu’à l’auditeur que même si ils sont en train de faire du blues, ils comptent garder la super pêche affichée dans les autres titres.

J’ai gardé pour la fin les deux morceaux les plus impressionnants de III pour moi : Mind Eraser et Sun Gods. Dans ces deux pépites on passe de riffs psychédéliques bien aidé par la voix de Brenton Wilson à des purs moments de furie rock avec ces riffs bien lourds et son rythme rapide. Un petit plus pour Sun God et l’addition de la basse groovy notamment sur le solo qui se déploie à partir de 4 :00, une extase auditive et clôt à merveille par Luke Wilson, batteur de son état.

Jungle City a vraiment effectué un travail d’orfèvre sur cet album III qu’on ne peut que saluer. Le groupe mérite que l’on s’attarde plus longuement sur leurs précédents opus ainsi que sur cette scène australienne si riche avec des groupes comme Winter Moon ou Kitchen Witch évoluant dans la même dimension.