SHC - SHC | Review


Aujourd’hui on vous propose une petite chronique, calme et posé sur une des belles trouvailles qui nous arrivent sur notre boite mail : SHC, petit trio portugais for intéressant. Allez on vous emmène.

SHC ou le cyclone de jams


Nothingness s’ouvre sur une guitare baveuse et une autre tout en wah wah. SHC a un son qui pourrait s’établir a la frontière entre un Earthless et un Naxatras en plus énervé. Du jam rugueux, pas de celui qui vous envoie dans l’espace mais de celui qui vous prend dans un cyclone sonore.
Summoning Up Philip démarre plus lentement et on aperçoit le premier frémissement  vocal. Mais le titre est et encore plus puissant que ce que nous avons entrevu dans Nothingness. La guitare rythmique est parti en mode doom sale, le lead guitariste lui s’aventure et se perd dans un tumulte d’accord, tous plus épique les uns que les autres.

Nutant et son gros riff d’ouverture qui de suite est à même de vous briser le cou. Ici la rythmique a pris le pas sur la lead pour le plus grand bonheur des amateurs de fuzz. Le morceau fait l’effet d’appuyer sur la pédale d’accélérateur. Le rythme est de plus en plus rapide, les riffs de plus en plus carré Enfin ce n’est que le début car le morceau passe dans un rythme effréné. The Burning suit un peu le même chemin avec une voix punk (ou black métal) qui perce le mur sonore.
Beyond the Mind est une tempête furieuse. La guitare rythmique est la destruction et la lead le vent cinglant. D’ailleurs il est bon de noter qu’il s’agit de la première fois où le batteur arrive à faire surface au milieu du flot déchainé. Puis petit à petit, le vent se calme, la musique ralentit et permet à l’auditeur de souffler un peu. Enfin pas pour longtemps car le côté punk énervé reprend le pas. Un galop fuzzé plus tard, les portugais nous lâchent sur le rivage, perdus nous demandant où nous nous sommes aventurés.

Que faut il en retenir


SHC nous laisse tout en sueurs, ébahi, nous demandant ce qui s’est passe entre nous deux lobes auditifs. On ne peut que saluer la fraicheur, le talent et l’énergie déployés par les portuguais, en espérant les voir arriver un jour dans l’Hexagone.