Graveyard - Peace| Review


Après avoir passé les 3 dernières semaines à passer en boucle la cinquième progéniture des suédois de Graveyard, nous sommes à même de vous livrer la quintessence de ce 'Peace'. 

It Aint Over Yet démarre sur les chapeaux de roues. Titre puissant et court où Joachim Nilsson parler toute la puissance et la fureur de sa voix. Des titres comme cela, plus énergique ce 'Peace' en regorge. On y retrouve Please Don't, le single à l'intro musclée presque métal. Le titre est le plus lourd de l'album, un riff répétitif qui muscle l'ensemble et, une nouveauté, un clavier qui vient ajouter du corps au refrain. On pourrait également mentionner The Fox avec encore une fois son riff accrocheur et accrocheur ou encore A Sign Of Peace, titre hommage à leur ancien batteur Axel Sjorberg, le chanteur s'excusant presque de n'avoir pas pu arrêter le groupe et lui rappelant la contribution qu'il a pu apportée .

Peace, où quand les suédois s'arrêtèrent pour mieux repartir


Mais Graveyard c'est aussi des ballades comme le classique Cold Love.Une complainte amoureuse désabusé, une basse groovy, un refrain catchy à même de vous envahir le cerveau (et que vous allez vous retrouvez à fredonner dans des lieux impromptus).A noter le nouveau Oskar qui joue de sa batterie un cran au dessus d'Axel. Les suédois calent leur petite ballade bluesy avec Del Manic, du travail de pro de bout en bout.Joachim ne monte pas dans les aigus et montre une autre palette de son organe vocale. Mais surtout pour ces moments plus calme, on trouve au chant Truls, le bassiste qui remplace Joachim. On passe d'une voix aiguë à une plus basse qui pour le coup renvoie vraiment aux chanteurs en vogue durant les 70's. J'appréciais déjà son effort sur le précédent opus et je suis ravi de le voir reprendre du service sur See The Day mais surtout sur Bird of Paradise. On y retrouve un morceau tranquille à mi chemin entre le blues et la country. C'est bien simple on dirait que sur ce morceau, Jimmy Hendrix et Johny Cash sont venus mettre la main à la patte pour ce titre exquis. Plus rapide, plus habité que les autres, Truls montre qu'il ne cède en rien en talent à Joachim.
Enfin pour finir on a encore d'autres super mentions pour ce 'Peace', Walk On qui démarre immédiatement après The Fox. La basse de Truls vient caresser avec un rouleau compresseur les tympans de l'auditeur.  L'originalité du titre réside dans son break, calmant l'auditeur pour mieux le réanimer à coup de défibrillateur groovy. Low est le morceau dansant, celui qui sera à même de faire chavirer les foules cet été en s'écriant Get Back Get More !

Que faut il en retenir ?


Graveyard reste les maîtres de cet scène revival 70's. Là où bon nombre de leur compatriotes essaient de rester au plus près du son et de l'esthétique de l'époque, les gars de Graveyard ont eux imprimés leurs pattes et permettent par petite touches d'innovation ici et là de montrer que même après l'annonce de leur séparation puis leur reformation, le groupe n'a rien perdu de leur superbe.