16 - Dream Squasher | Review

 

Après la pause estivale on repart à l'attaque et cette fois avec du gros son : 'Dream Squasher' de 16. Oui je sais je me prends pour Doc mais que voulez vous il me fallait absolument parler de cet album.
Avant 'Dream Squasher', je ne connaissais pas du tout ce groupe californien. Pour moi le sludge, car oui 16 nous propose principalement du sludge, se cantonnait à la scène de la Nouvelle Orléans principalement (pas besoin de faire la liste je suis sûr que vous la connaissais tous).
Bref trêve de bavardage et penchons nous ce 'Dream Squasher'.


'Dream Squasher' où l'expression de la colère


Ma rencontre avec cet album a commencé avec Me and the Dog Die Together. Outre un titre au nom original, 16 nous fait la masterclass du sludge sur ce titre. Une agression en plein face, à coup de riffs ravageurs et d'une basse ravageuse. C'est percutant, agressif presque punk.
Et bon nombre de titres de l'album vont garder ce cocktail. Que cela soit la piste d'ouverture Candy in Spain qui vous balance direct dans le pogo, ou encore Harvester of Fabrication, les californiens font dans le choc frontal.
Quand le groupe décide de ralentir c'est pour partir dans le gras et le heavy. Acid Tongue en est la meilleure représentation, riffs lourds et malsains, le groupe prends son temps à déployer son ambiance.
Kissing The Choir Boy, doux morceau au titre explicite fait également la part belle au doom.

'Dream Squashe' pue la haine de l'humain. Que cela soit de manière frontale sur Me and The Dog Die Together, rageur sur Screw Unto Others ou plus dégouté sur Kissing the Choir Boy ou encore même de manière plus explicite via le sampler cinématographique d'Acid Tongue.
Acid Tongue est probablement mon titre préféré de l'album, tellement le travail sur l'ambiance, sa lourdeur et sa construction tranche avec la rapidité des autres titres.
Screw Unto Others est quant à lui fait pour la scène outre la lourdeur de ses riffs, le refrain et les paroles facilement accessibles vont permettre à nombre de métalleux d'hurler sur leur canapé devant le live Facebook.


Avec plus de 30 ans de carrière le groupe sait ce qu'il fait. Et quand il décide de sortir des clous de l'agression pure il le fait avec brio. Que cela soit via l'harmonica et le titre plus heavy Agora, ou encore le passage à la Paradise Lost sur Kissing the Choir Boy, 16 maitrise.
Mais le titre le plus représentatif de cette prise de risque est Sadlands. C'est du pure Alice in Chains, les growls ont disparus et se sont vus remplacés par un clavier. En tant normal j'aurai peur que le titre perde en intensité mais ce n'est pas du tout le cas !
Sadlands est magnifique et j'aurai préféré même avoir un autre titre de ce style dans ce Dream Squasher.

Que faut il en retenir ?


De l'agression pure à la lenteur étouffante, de l'émotion plus lyrique à la colère Dream Squasher propose à boire et à manger à l'amateur de gros son averti.
Une belle sortie pour tous ceux qui veulent exprimer leur rage de 2020.

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