Deadneck - Levitation | Review


Le printemps arrive, l’hiver tire sa révérence et c’est le moment de parler de ses groupes qui m’ont fait tenir pendant ces longues nuits froides. Ce soir je m’arrête sur Deadneck et leur dernier opus Levitation.

Le groupe navigue à la frontière du stoner et du heavy blues un peu comme peut le faire GoatsnakeSleepsness, emboitant le pas de l’intro, est le titre le plus représentatif en ce sens de cet album, avec cette alternance entre les riffs lourd du stoner et les passages plus calmes du Blues. Moment poétique s’il n’en est car ici les passages calmes représentent la plainte du chanteur ne trouvant pas le sommeil là où les gros riffs sont au contraire son salut et son accueil dans les bras de Morphée.

Lévitation : le parfait cocktail de Stoner Blues


Les titres Born to Follow et Somersault, quant à eux,  sont des morceaux très travaillés et renvoient assez facilement aux origines du genre. Le chanteur, Aleksi Laakso  est le sosie de John Garcia. Il n’y a pas à dire Deadneck fait de son mieux pour allumer la chaleur du rock californien dans leur contrée reculé afin de  faire fondre le manteau hivernale à coup de riffs kyussiens.

Les finlandais surprennent leur auditoire avec Crimson Sky . Le morceau débute par des accords cosmiques qui nous font voyager jusqu’à ce qu’Aleksi nous ramène sur Terre pour nous parler de sa belle.

Back on top est le morceau le plus bluesy et je dois dire le plus maitrisé de l’album. Le titre prend son temps à se déployer, nonchalament, aux rythmes des accords des deux guitaristes , mais qui de temps en temps laissent entrevoir des passages beaucoup plus puissant histoire de rappeler pour leur public que si bien même il s’agit du dernier morceau, on est pas là pour s’endormir.

Le mot de la fin 


Et oui aussi surprenant qu’il puisse paraitre, c’est un groupe du grand nord qui m’a réchauffé en cet hiver. Faut dire qu’avec l’ambiance dépeint dans cet album on s’imagine très facilement dans un fauteuil au coin du feu, avec un verre de whisky à la main, alors que la tempête fait rage à l’extérieur. On ne peut que s’incliner devant l’effort fourni par les finnois pour fournir un album de grande qualité.